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Vous désirez en apprendre plus sur l’overthinking et savoir s’il s’agit d’un mal réellement reconnu ? Voici un article qui répond à toutes vos questions. 

Avez-vous tendance à ressasser sans cesse ? À analyser chaque situation sous toutes les coutures jusqu’à l’épuisement mental ? Si oui, vous pourriez souffrir d’overthinking. Bien que méconnu du grand public, ce trouble est de plus en plus reconnu par les experts en santé mentale à travers le monde. 

Mais jusqu’où ce mal est-il reconnu à l’échelle mondiale ? Et quels sont les moyens d’y remédier. C’est à ces questions que nous tenterons de répondre dans ce présent article.

Voici les points abordés : 

  • Définition d’overthinking et différents types 
  • Que peut-on dire du niveau de reconnaissance mondial de ce problème ?
  • Quels sont les impacts ou conséquences de l’overthinking ? 
  • Quelles stratégies employer pour surmonter cette condition ?

À présent, entrons dans le vif du sujet. 

Définition d’overthinking et différents types 

L’overthinking, ou rumination mentale excessive est une condition, qui se caractérise par des pensées cycliques et envahissantes qui accaparent l’esprit. On repasse en boucle les mêmes scénarios, on anticipe sans cesse le pire, on remet tout en question. Ce mode de fonctionnement cognitif épuise les ressources mentales et nuit au bien-être psychologique.

Cette tendance à réfléchir excessivement ou à analyser des situations ou des décisions au point que cela devient contre-productif, nuit au bien-être de l’individu sur tous les plans. Il existe trois types principaux d’overthinking:

  • Rumination: C’est le fait de se focaliser sur des pensées passées, souvent avec regret ou inquiétude.
  • Future Tripping: Cela consiste à s’inquiéter excessivement de ce qui pourrait arriver dans le futur.
  • Overanalyzing: Analyser les détails à l’excès, souvent en essayant de prévoir toutes les conséquences possibles.

Si l’un de ces cas décrit votre situation actuelle ou celle d’un proche, vous avez tout intérêt à prendre rendez-vous avec un expert en la matière pour trouver une solution. 

Que peut-on dire du niveau de reconnaissance mondial de ce problème ?

Longtemps négligé, l’overthinking est aujourd’hui considéré comme un véritable trouble par de nombreux professionnels à travers le globe. L’Organisation Mondiale de la Santé inclut désormais ce phénomène dans le cadre des troubles anxieux et dépressifs liés au stress.

Aux États-Unis, le psychiatre Ted Kaptchuk de l’Université Harvard a grandement contribué à la reconnaissance de l’overthinking, qualifié de « nouveau mal du siècle ». En Europe, les Pays-Bas et la Suède sont précurseurs dans la prise en charge de ce trouble. Quant au Japon, le terme « bakari-thinking » (pensées excessives) est entré dans le langage courant.

Ainsi, l’overthinking est reconnu comme un problème comportemental et psychologique qui peut affecter la santé mentale et le bien-être. Des études montrent que 73% des 25-35 ans et 52% des 45-55 ans sont susceptibles de trop réfléchir. Ces chiffres soulignent l’ampleur du problème à l’échelle mondiale.

Quels sont les impacts ou conséquences de l’overthinking ? 

Au-delà du stress et de l’anxiété qu’il génère, l’overthinking peut avoir de lourdes conséquences sur la vie quotidienne: troubles du sommeil, difficultés de concentration, indécision chronique, dégradation des relations sociales et professionnelles… Un cercle vicieux peut rapidement s’installer, alimenté par un sentiment d’impuissance.

Certaines conséquences de l’overthinking peuvent être encore plus graves que d’autres. Cela inclut dans les cas graves, la dépression et la fatigue, les troubles anxieux, la négativité perpétuelle, un risque accru d’abus d’alcool et de drogues et au pire des cas, des tentatives de suicide. 

Quelles stratégies employer pour surmonter cette condition ?

Pour surmonter l’overthinking, il est essentiel de reconnaître les signes et de mettre en place des stratégies efficaces. Tout commence par la prise de conscience. Le mindfulness, être conscient de ses propres schémas de pensée est la première étape. La seconde étape étant la gestion du temps. On recommande généralement de limiter le temps passé à réfléchir sur une décision.

Il faudrait apprendre à se concentrer sur l’action plutôt que sur la réflexion excessive. Des techniques de respiration et de relaxation ciblées, ainsi que la pratique d’exercice physique régulier comme exutoire sont également très utiles dans cette situation. Toutes ces actions peuvent déjà être mises en place par tout individu sujet à ce problème.

Mais si vous n’arrivez toujours pas à retrouver votre état normal, demander un soutien professionnel est la meilleure option. Consulter un thérapeute ou un coach peut aider à développer des stratégies personnalisées. On fait recours à la psychothérapie cognitive-comportementale comme l’hypnose pour reprogrammer ses schémas de pensée

Dans les cas sévères, un traitement médicamenteux peut s’avérer nécessaire. Ainsi, l’overthinking est loin d’être une fatalité. En cherchant de l’aide auprès de professionnels formés, il est possible de retrouver une sérénité intérieure durable.

overthinking chez la femme

Ce qu’il faut retenir sur la reconnaissance de l’overthinking dans le monde 

En outre, dans un monde où l’information est omniprésente et les décisions doivent être prises rapidement, l’overthinking, ou la surréflexion, est devenu un sujet de préoccupation mondiale. Cet état d’être mental a de sérieuses répercussions négatives sur la vie des personnes atteintes. Mais il ne s’agit pas pour autant d’une fatalité. 

Cette condition est désormais assez reconnue et discutée dans le monde entier. Il est important de comprendre ses types, ses conséquences et les stratégies pour le gérer. En abordant l’overthinking de manière proactive, toute personne peut améliorer sa prise de décision et par ce fait la qualité de vie.

Si vous pensez vous retrouver dans cette situation, il est toujours préférable de demander l’aide d’un professionnel pour trouver une solution adéquate. Une prise de conscience collective permettra une reconnaissance encore meilleure de ce trouble à l’avenir.